Coaching, attention aux fondamentaux …

Coaching, attention aux fondamentaux …

Considérant que le coaching tend à devenir un axe de développement en matière, non plus prioritairement d’entraînement de la condition physique, mais plutôt en tant qu’acteur de plus en plus prépondérant de la santé, il convient au futur coach de connaître les différents axes de prise en charge.

La personnalisation

Afin d’être de plus en plus performant dans leurs diagnostics, les coaches peuvent construire leur référentiel de tests et/ou s’appuyer sur des logiciels, des applis, leur donnant des tests anthropométriques, physiques, psychologiques. Bien souvent, les coaches utilisent des logiciels ou des plans d’entraînement construits pour répondre aux grandes caractéristiques du client.

Ainsi, il est courant d’avoir un programme type “perte de poids”, un programme type “body toning”, ou “fat burner” ou “perte de graisse”, un type “prise de masse”. La liste n’est pas exhaustive puisque toujours adaptée à la demande des clients.

Afin de gagner du temps, mais aussi de mettre en place des séances ayant fait la preuve de leur efficacité d’un point de vue des résultats sur le taux de graisse et/ou sur la masse musculaire, les coaches utilisent des séances “types”.

Or, si les clients du “group training” s’y retrouvent, les clients du “one to one” ont des caractéristiques et des demandes beaucoup plus individualisées.

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Du coup, le coach aura un temps de préparation plus long que pour des “group training” où globalement les personnes n’ont pas de soucis particuliers à part la sédentarité.

La question alors est de se placer du côté des offres de plus en plus importantes axées sur la santé, ou bien de rester dans le domaine du loisir sportif.

L’exercice prophylactique nécessite des tests, mais aussi des ajustements continuels et particuliers.

Quid de celui ou celle qui a des pathologies cardiovasculaires, mais aussi d’autres problèmes liés directement ou indirectement à sa pathologie. Quid des pathologies liées au vieillissement, au tabac, au stress qui s’ajoutent aux précédentes.

En se plaçant dans le domaine de la santé, les coaches vont avoir besoin de connaissances sans cesse remises à jour, accompagnées de formation continue. Alors qu’en restant dans le domaine du loisir sportif, récréationnel, les systèmes d’entraînements resteront des valeurs sûres pour atteindre des résultats morphologiques et physiques.

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La connexion

Nous vivons une époque formidable où les outils réservés à des domaines d’excellence deviennent des outils abordables financièrement, mais aussi dans leur utilisation d’une simplicité qui les met à la portée de tous. Coaches mais aussi clients.

La conséquence est alors à double tranchant : le coach donne des outils et/ou s’appuie sur des technologies qui vont donner des indications utiles et motivantes au client, mais qui, à terme, pourraient remplacer les indications du coach !

C’est d’ailleurs ce que les publicités nous vantent : un coach virtuel aide le pratiquant à s’entraîner. Voire, les outils connectés du client seraient plus perfectionnés ou plus pertinents que ceux utilisés par le coach !

Du coup, le coach est parfois débordé par les outils connectés du client : les applications sont très nombreuses, souvent gratuites sur les premières utilisations, et, il faut bien l’avouer, très efficaces en termes de facilité d’utilisation et de données récoltées.

Le coach doit donc s’informer continuellement pour pouvoir, soit utiliser ses applications préférées, soit s’appuyer sur celles déjà acquises par le client. Cette connexion n’est pas forcément un mauvais point pour le coach, car elle peut être considérée comme un appui qui permet de garder le contact avec les personnes qui sont les moins assidues à l’entraînement ou qui voyagent fréquemment.

Grâce aux objets connectés (montre, appli), on peut garder un lien très “intime” avec la personne suivie pour lui rappeler que tel jour elle n’a pas assez marché ou qu’elle a oublié de faire sa séance, ou, encore mieux, de savoir ce qu’elle a mangé en balance avec son activité.

En effet, non seulement les applis sont de plus en plus nombreuses et professionnelles pour les exercices et les séances, mais, en plus, elles sont aussi connectées entre elles pour coupler l’activité physique à l’alimentation.

Ces applications donnent non seulement la quantité, mais aussi la qualité en termes de protéines, glucides, lipides, vitamines et sels minéraux. Le coach, bardé de toutes ces informations, va devoir être capable de les interpréter, au minimum aussi bien que son client, au mieux, de manière plus pertinente et appliquée que son client.

Du coup, encore une fois dans le domaine de la personnalisation, le coach va devoir sans cesse continuer à se former ou tout au moins se souvenir de ses cours de physiologie et de nutrition, par exemple !

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Or, les formations de base étant de plus en plus courtes, moins de trois ans en général, les principes de base sont quelques fois mal intégrés. Si les notions générales sont applicables pour les personnes sans problème de santé, dès lors que le coach veut devenir un acteur de la santé, les connaissances devront être approfondies mais aussi spécialisées.

Ainsi, quand une prise en charge s’adresse à une personne avec une pathologie, s’ajoute à la pathologie principale (exemple : diabète) d’autres pathologies liées à l’âge (exemple : usure des cartilages, ostéoporose, etc.), ou au tabac, ou aux accidents de la vie (fracture, hernies, etc.).

La connexion à un outil informatisé et calibré ne suffit plus, et dans ces cas liés à la santé, le coach devient un acteur efficace et indispensable, pour peu qu’il soit suffisamment expérimenté et érudit.

L’humilité devient alors une qualité essentielle pour ne pas prendre pour acquis ce qui a marché avec un client. Même si, statistiquement, ça “doit marcher” en personal training, ça ne marchera pas avec un autre pour plein de raisons qui font les caractéristiques individuelles.

Nous sommes tous différents et jamais égaux face à l’exercice, l’alimentation, le vieillissement.

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Le coach d’entraînement PERSONNEL doit toujours s’en souvenir.