Dans ce nouveau numéro, j’ai envie de vous faire partager les erreurs les plus fréquentes que je rencontre au quotidien avec les clients que j’accompagne vers la réussite de leur activité.
Le succès n’est pas une suite de réussites flamboyantes, mais bien une succession d’échecs qui vous permet de vous relever et d’être meilleur.
La STAT qui fait mal : le coach est comme son client… Il veut tout, tout de suite !
Le coaching sportif est un véritable métier. Si vous n’avez pas de clients, vous n’avez pas de revenus. Donc, votre obsession numéro 1 quand vous démarrez votre activité est de trouver vos premiers clients !
Vous ne pouvez pas jouer votre carrière à la roulette en priant pour tomber sur les bons numéros.
Si à chaque fois que j’échouais, je passais à autre chose, je ne serais sûrement pas en train de rédiger cet article…
Laissez-vous du temps pour réussir. Ne croyez pas qu’avec votre formation en poche ou votre culture sportive, vous allez exploser les records instantanément. Le « je veux tout, tout de suite »… est un véritable fléau !
Et c’est la société d’aujourd’hui qui nous dicte cette façon d’agir, mais ce n’est clairement pas la bonne perspective pour réussir un business. Une entreprise… se construit, petit à petit… avec des hauts et des bas.
Soyez persévérant. Tout vient à point pour qui sait attendre…
Plus vous travaillez sur vos fondations maintenant, plus vous allez pouvoir en récolter les fruits après.
Pensez-vous réellement que l’on puisse créer une clientèle stable en quelques mois seulement ?
La STAT qui fait mal : la majorité des coachs, après leur diplôme, arrête de se former !
Même si vous croyez tout savoir sur votre domaine d’activité, continuez à explorer l’inconnu et ne cessez de vous former ! C’est l’un des meilleurs conseils que je peux vous apporter. Cela fait même partie de mes priorités.
Chaque jour, je me lance le défi d’apprendre quelque chose de nouveau et de l’implémenter dans ma vie ou dans mon business.
Les deux obsessions dans mon activité :
- Devenir un meilleur coach.
- Devenir un meilleur entrepreneur.
C’est tout ! Je vous conseille de suivre le même chemin.
La STAT qui fait mal : 95 % des coachs se ressemblent tous !
Si vous êtes le énième coach de votre ville et vous proposez encore les mêmes services que votre voisin, vous passerez complètement inaperçu. Concentrez-vous plutôt sur une niche, c’est-à-dire sur un segment de clients à qui vous allez apporter énormément de valeur. Inutile de vouloir tout faire, surtout au début.
Trouvez une idée originale de vous différencier. Il y a encore beaucoup de possibilités pour tirer votre épingle du jeu.
Focalisez-vous sur votre personnalité, sur qui vous êtes, sur vos connaissances et vos compétences, sur votre vécu, votre savoir-faire et surtout votre savoir-être !
Ce que vous représentez humainement est bien plus important que toutes les qualités techniques au monde !
Souvenez-vous de ça, c’est très important.
La STAT qui fait mal : la plupart des coachs essaient de corriger leurs points faibles !
Le développement personnel n’est pas réservé qu’aux sectes et aux gourous. Il est au contraire un puissant levier pour vous aider dans votre carrière.
Apprendre à se connaître est le meilleur moyen d’avancer autant dans votre vie professionnelle que privée.
La lecture, par exemple, m’a beaucoup inspiré et m’a fait prendre conscience de certains points importants sur moi, de qui j’étais et de ce que je voulais atteindre dans la vie.
Et vous… Quels sont vos défauts et vos qualités ?
Un conseil vraiment génial que j’avais découvert dans le livre de Marcus Buckingham, Découvrez vos points forts, est qu’il est beaucoup plus puissant de se focaliser sur ses points forts et de laisser de côté ses différents points faibles.
Pourquoi ?
Parce que vos points forts vous permettront de faire une grande différence dans ce que vous pouvez apporter aux autres et dans la valeur ajoutée que vous allez donner. Cherchez à devenir encore meilleur dans votre expertise sans vous acharner à faire progresser vos points faibles ! Les gens viendront pour ce que vous êtes et sur ce que vous pouvez leur apporter. Vos petits défauts passeront vite inaperçus…
La STAT qui fait mal : 95 % des coachs sportifs n’ont pas de business model !
Comment définir un business model ?
Lehmann-Ortega l’explique de manière très simple : « Le business model se définit comme l’ensemble des mécanismes permettant à une entreprise de créer de la valeur et de capter cette valeur pour la transformer en profits. »
Entreprendre va donc nécessiter de votre part de trouver un business model viable économiquement.
Cela sous-entend que vous allez devoir créer des systèmes qui vous permettent de générer de la valeur pour certains clients et de la monnayer afin de pouvoir en vivre. J’utilise un superbe outil expliqué par Alexander Osterwalder et Yves Pigneur, dans leur livre Business model generation.
Je passe le business de mes clients par 9 filtres :
- Les segments de clients.
- La proposition de valeur.
- Les canaux de distribution.
- La relation client.
- Les flux de revenus.
- Les activités clés.
- Les ressources clés.
- Les partenariats clés.
- La structure de coûts
L’un de mes meilleurs conseils : faites des tests afin de savoir si vous avez un marché potentiel, c’est-à-dire des clients potentiels. Cela ne fonctionnera peut-être pas du premier coup.
Commencez le plus petit possible avec le moins de frais possible.
Si vous arrivez à avoir au moins deux clients qui sont satisfaits de votre service, vous pouvez vous dire que vous êtes sur quelque chose d’intéressant…
La STAT qui fait mal : aujourd’hui, on veut déjà gagner 10 000 € par mois sans avoir prouvé sa valeur aux yeux des autres !
Quand vous démarrez… vous n’êtes, dans la majorité des cas, personne ! C’est aussi simple que cela.
Personne ne vous connaît… Personne ne vous attend… Donc personne n’a envie de faire appel à vos services et encore moins de vous donner de l’argent.
Vous avez certes des diplômes, des certifications, des heures de pratiques, mais vous n’avez rien prouvé… Si ce n’est… à vous-même… (c’est déjà important, mais pas suffisant pour démarrer un business).
Ce que vous devez comprendre, c’est que ce n’est pas à votre prospect de prendre des risques pour acheter votre service, mais à vous de tout mettre en œuvre pour lui faciliter l’acte d’achat.
Quel que soit votre modèle économique, vous devez, le plus souvent possible, donner sans attendre quelque chose en retour.
J’appelle cela, la stratégie du don. Prenez du plaisir à rendre service aux autres. Prenez du plaisir à donner des conseils qui vont leur servir immédiatement. Prenez du plaisir, tout simplement, à faire votre job de coach. Montrez que vous ne faites pas ça que pour l’argent, mais que vous pouvez, au contraire, aider les gens à aller mieux ! Cette stratégie fonctionne pour tout business.
Les 6 constats que je viens de partager avec vous sont le fruit de mes diverses expériences (les miennes, ainsi que celles de mes clients). Il n’est jamais simple d’avoir un œil critique sur son activité. Mais, si vous le faites, vous aurez des axes d’amélioration pour les mois et les années à venir. Et c’est ce qui est le plus important !
Bon succès à vous !