Éditions De Boeck supérieur
Auteurs : Grégoire millet / Franck Brocherie / Raphael Faiss / Olivier Girard – 236 pages
Un ouvrage paru en octobre 2015 faisant « suite » à celui de juin 2011 de la même édition s’intitulant S’entraîner en altitude.
Dix chapitres et trois témoignages en fin d’ouvrage de professionnels utilisant l’hypoxie.
Dans le cadre de la préparation physique, il devient difficile de ne pas s’intéresser à ce sujet.
Tous les sportifs n’ont pas leurs hélicoptères privés pour aller s’entraîner à la montagne, aussi, il existe des moyens artificiels de simuler l’altitude (chambre, salle et tunnel hypoxique).
Le dernier moyen que les coachs peuvent utiliser est un appareil portatif (35 kg) avec masque (que j’utilise déjà depuis deux ans).
L’état des lieux précis est exposé d’après les derniers travaux, et des exemples de méthodes sont donnés.
La seule critique que je souligne, c’est qu’il est difficile à la première lecture d’être familier avec toutes les abréviations.
Une page entière avant le premier chapitre est consacrée à l’explication de ces dernières, mais retenir CHT, HH, HIE, IHIT, LHTLH, LHTHL… n’est pas facile.
Il vous faudra de temps en temps rouvrir la page des abréviations pour continuer et comprendre votre lecture.
Si l’ouvrage en entier est à recommander les yeux fermés, j’attire l’attention sur un passage p. 76 « altérations mécaniques associées à la répétition de sprints » et les conclusions des pp. 94-95 du chap. 5 « capacité à répéter des sprints ».
Ne pouvant dévoiler trop de l’ouvrage, je le conseille, car bien que le titre soit sur les sports collectifs, il est très simple d’en utiliser les informations et de les adapter aux sports individuels.
Nous sommes loin d’avoir exploité toutes les possibilités de l’hypoxie et c’est aux hommes dits « de terrain » de trouver des techniques que la science validera ou non.
À la fin de l’ouvrage, vous trouverez les fournisseurs afin de vous procurer le matériel nécessaire.