Selon une enquête réalisée par Ipsos en 2012, près de 15 millions de Français pratiquent la « remise en forme » en salle ou à leur domicile.
Ce développement s’est bien sûr accompagné de dérives inhérentes à un tel engouement, car les promoteurs du fitness n’ont pas toujours fait preuve de beaucoup de scrupules pour satisfaire cette attente et, par extension, leur propre intérêt.
Pourtant, si nous nous penchons sur l’histoire la plus ancienne de cette activité physique, nous découvrons des hommes et des femmes dont les préoccupations d’ordre éthique pour ne pas dire « moral » étaient très présentes.
En effet, les ouvrages de ce qui s’appelait alors « culture physique » ou « éducation physique » étaient consacrés pour les trois quarts à des considérations comportementales.
Aujourd’hui, tout cela est très différent, mais faut-il s’en réjouir ou le regretter ?
J’ai décidé de mettre en perspective les propos des créateurs, dans une lecture moderne des ouvrages de référence, avec la réalité du fitness d’aujourd’hui.
Je pose la question de l’éthique dans un secteur qui promeut l’épanouissement par l’activité physique.
Mais peut-on espérer se réaliser et s’apaiser en se privant de valeurs essentielles telles que le mérite, la solidarité ou l’exemplarité ?
Cet ouvrage propose une réflexion sur la place des pratiquants dans le monde du fitness en abordant également de nombreux autres thèmes et parmi eux : le vivre ensemble, la notion de performance, la force physique et morale ou la place des femmes.