Que l’on prépare une épreuve à dominante cardio, un programme perte de poids ou simplement avoir une pratique régulière d’activités cardio dans un centre de remise en forme, il y a plusieurs phases de récupération à prendre en compte pour que votre organisme ne souffre pas de l’activité que vous pratiquerez.
Nous avons déjà évoqué la micro-récupération (voir mon article précédent).
Mais il est tout aussi important de respecter un temps de latence entre les séances, avant le jour J d’une course et juste après une épreuve. Le suivi et la qualité de ces moments de récupération, c’est le facteur X, le détail qui tue, bref ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais programme. Le problème c’est que tout le monde ne récupère pas de la même façon.
Attention, récupérer ne veut pas dire ne rien faire. Il pourra parfois s’agir de pratiquer une autre activité physique qui apaise, décrasse, change les idées, ou bien encore d’avoir recours à certains soins, un massage chez le kiné pour relâcher les tensions par exemple, ou de l’ostéopathie pour corriger des déséquilibres créés par les entraînements.
Comment bien récupérer entre les séances d’entraînement ?
La régularité et la fréquence des entraînements favorisent le phénomène de sur-compensation. Il faut ajouter que la récupération entre les jours d’entraînement y participe aussi puisque c’est le moment où on va stimuler la régénération des filières énergétiques.
En fonction du menu de vos séances, ce processus prendra plus ou moins du temps.
- Ce que vous pouvez faire pour vous.
Pour favoriser la récupération post-effort, bien dormir et respecter un mode nutritionnel sain restent FONDAMENTAL, mais vous pouvez aussi avoir recours à différentes techniques pour un effet bonus.
En voici quatre dont tout le monde entend fréquemment parler.
- De la cryothérapie
- L’appareil d’électro-stimulation
- Les chaussettes de compression
- Les massages
Les autres moments où il sera nécessaire de récupérer…
- Avant une course…
Dans le cadre d’une épreuve ou une compétition, cette période sera cruciale et vous devrez vous ménager une phase de récup’, avec une coupure assez radicale de la fréquence et du volume d’entraînement.
- Après une course…
Le corps, qui aura travaillé quatre, six, dix ou douze semaines avant de traverser l’épreuve physique et mentale de l’épreuve, va avoir besoin de souffler. L’esprit aussi ! Quelques jours de COUPURE TOTALE avec l’activité s’imposent ; quel que soit votre niveau et même si vous avez un autre objectif en tête ou déjà programmé.
Durant cette parenthèse, repos ! Et n’hésitez pas à utiliser tous les moyens de récupération indiqués ci-dessus.
- À l’intersaison… (exemple : les vacances d’été)
Aujourd’hui, si vous voulez faire du sport sans vous arrêter, c’est de janvier à janvier, c’est tout à fait possible et très facile, grâce à l’offre pléthorique des salles de remise en forme. Mais s’entraîner et/ou courir toute l’année à ses limites. Stimuler constamment son organisme, le soumettre sans arrêt à la contrainte physique, mentale est néfaste. Cela nuit à votre équilibre interne, émotionnel, à votre vie familiale, sociale et professionnelle.
Se ménager une fois l’an une grande plage de trois ou quatre semaines de récréation est plus que recommandé. C’est salvateur !
À vous de jouer…