Depuis 2011, la Haute autorité de santé (HAS) reconnaît la pratique des activités physiques et sportives (APS) comme une thérapeutique non médicamenteuse scientifiquement validée. Sa prescription médicale est fortement recommandée pour tous les patients présentant une pathologie chronique.
Pr François Carré
Utilisation de la variabilité de la fréquence cardiaque…
… pour le suivi de l’entraînement sportif, intérêts et limites.
Vieillissement cardiovasculaire et pratique sportive
Vieillir est notre avenir. Le vieillissement n’est pas une maladie, c’est un phénomène physiologique inéluctable qui induit une altération progressive des fonctions vitales. Dans le domaine de la pratique sportive et de son encadrement, les limitations qui en résultent doivent être connues et prises en compte. Aux effets primaires inéluctables du vieillissement qui n’épargnent personne se surajoutent les effets secondaires de l’environnement, du choix de mode de vie et d’éventuelles maladies.
La fréquence cardiaque…
… un bon outil pour le sportif, mais pas si simple à maîtriser.
Sport et santé, comment ça marche ?
Dans un numéro précédent, nous avons vu qu’une pratique sportive modérée et régulière était toujours bénéfique pour la santé. On sait depuis longtemps que les gens actifs physiquement présentent une espérance de vie en bonne santé plus longue que les inactifs. Ceci est d’autant plus net qu’une alimentation équilibrée, tant en qualité qu’en quantité, accompagne la pratique d’activité physique ou sportive.
Attitude devant un malaise lié au sport
La survenue d’un malaise lors de la pratique sportive n’est pas chose rare. La question principale pour les observateurs est bien sûr d’éliminer un accident grave pour avoir la bonne attitude. Le coach sportif de par son rôle d’accompagnant est bien souvent en première ligne.
Trop de sport peut-il être mauvais pour le cœur ?
Une pratique sportive modérée et régulière est bénéfique pour la santé et le système cardiovasculaire en particulier, c’est prouvé. Mais une activité sportive « déraisonnable » peut-elle être dangereuse pour le cœur ?
Adaptations cardiovasculaires induites par l’entraînement, endurance et musculation mêmes effets ?
Le cœur du sportif est gros et lent, c’est bien connu ! Voyons si cette affirmation classique d’une part se vérifie toujours et d’autre part est indépendante du sport pratiqué.
Cœur et sport absolument, mais pas n’importe comment !
Le risque zéro n’existe pas, mais il est vrai que nombre de ces accidents pourraient être évités si les pratiquants respectaient les bonnes pratiques des activités sportives. En 2006, le Club des cardiologues du sport a édicté 10 règles de bonne pratique sportive sur le plan cardio-vasculaire.